la Garde des Dragons Noirs
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 [Bahaal]

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Bahaal
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Bahaal


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MessageSujet: [Bahaal]   [Bahaal] EmptyDim 31 Aoû 2008 - 20:05

Le marteau vînt s’abattre violemment et à plusieurs reprises sur le bouclier, l’homme, campé solidement sur ses positions ne reculait pas pour autant, au contraire, il avançait, faisant ainsi reculer le nain. Ce dernier arma son bras pour lancer une ultime attaque encore plus puissante que les précédentes ... l’ouverture, le nain venait de baisser sa garde ... l’homme pivota alors sur lui même et porta un coup de bouclier à son adversaire. Sous la violence du choc, le nain fût projeté à terre, et, aussi entraîné fût il, il ne pu se relever avant que la hache de l’homme ne s'abattît sur lui et s’arrêta à hauteur de son casque.
- Félicitations Bahaal ! Lâcha le nain d’un ton sec et fier à la foi.
L’homme sourit et tendît la main afin d’aider son mentor à se relever.
- Je n’ai plus rien à t’apprendre désormais, ton initiation en tant que gardien est arrivée à son terme ... avec moi en tout cas, mais tu devras maintenant continuer à progresser et t’améliorer avec tes amis, ce sont eux tes nouveaux mentors à présent.
- Oui maître ...
- Ne sous estime jamais Sauron et ses sbires, protège de ton bouclier ceux qui combattront à tes côté et n’oubli jamais ... si tu fléchit au combat ...
- ... mes amis tomberont, oui ... on m’a déjà dit ça ...
- Bien, bien, très bien que tu t’en souvienne alors !
Ces mots firent plonger l’homme dans ses souvenirs tandis que le nain continuait son discours.
...
...
...
Quelques années plus tôt ...
- Galwin ! Gaaalwiiin ! ça fait une heure que je te cherche partout ! qu’est ce que tu fais !
Galwin tenait un livre à la main, le regard emplit d’excitation, il dit à demi ton
- J’étais à la bibliothèque et ... regarde ça, le livre des maîtres du savoir pour les novices.
A la vision du livre que lui montrait Galwin, le visage de Bahaal blêmit et on pouvait lire l'inquiétude qui venait d’envahir le jeune homme ... il se mît à parler sèchement et à voix basse.
- Tu as volé un livre ! Si jamais papa apprend ça ! Imagine sa colère ! Et pire, si les gardes te voient avec ça ! Tu sais ce qu’ils font aux voleurs hein ?! tu sais ?! Regarde la bas !
Bahaal pointa un homme dont la tête et les mains étaient entravées entre deux planches de bois
- Voilà, comme lui tu sera exposé à la vue de tous !
Galwin haussa les épaule et cacha le livre sous sa veste.
- Personne ne m’a vu de toute façon et je le remettrais en place lorsque j’aurai terminé de le lire, je veux faire de la magie comme l’homme que l’on a vu avant hier avec son ours.
- Pfff, tu sais bien que papa veut que nous reprenions l’exploitation de la ferme, jamais il ne te laissera étudier la magie.
Soudain, des cris retentirent non loin
- Au voleur ! au voleur ! arrêtez les !
Galwin se tétanisa sur place et en l’espace d’un instant, il se vît prisonnier des planches devant ses amis, moqueur, en train de rire, les jours passant, les intempéries se succédant, les années s’écouler ... vision d’horreur pour un garçon épris de liberté.
- Ba ... Ba ... Bahaal ... j’veux pas qu’on m’arrête.
Bahaal se mît à sourire.
- Regarde derrière toi poltron, c’est pas pour toi.
Galwin tourna la tête de manière très hésitante, et, son regard se posa sur trois jeunes gens en train de détaler comme des lièvres qui seraient poursuivis pas un loup affamé.
- Mais arrêtez les non de non ! Hurlait un homme d’un certain âge lancé à leur trousse.
Les passants qui assistaient à la scène ne se souciaient même pas des voleurs en herbe et de l’épicier qui les pourchassait. Deux d’entre eux s’enfuirent par les toits avec une agilité déconcertante tandis que le dernier continuait à détaler, se retournant de temps à autre et tirant la langue au pauvre épicier qui peinait à le suivre.
- Splaaaaaang !!!
Tel fût le son que l’on put entendre lorsque le vaurien, après s’être retourné une fois de trop, heurta de plein fouet le bouclier d’un gardien qui s’était mis en travers de sa route.
- Hé bien mon garçon, tu m’as l’air bien pressé lança le gardien en saisissant le jeune homme étalé par terre et légèrement étourdi par le choc.
- Hey ! lâche moi grosse brute !
L’enfant balança un coup de pied dans le tibia du gardien. Le cri de douleur qui s’en suivi lui montra qu’il avait fait une seconde erreur, car l’armure recouvrait totalement le corps de l’homme. Ce dernier ne pût s’empêcher d’éclater de rire.
- Calme toi mon garçon ou tu vas finir par te blesser
L’enfant se débattait comme un démon, mais rien à faire, la poigne du gardien était ferme et puissante. C’est alors que l’épicier, à bout de souffle, arriva à leur auteur.
- Ah ! Merci mon brave ! Vous avez réussi à attraper ce sale petit voleur ! J’espère qu’il sera châtier et exhiber sur la place !
- Ola vielle homme ! Que vous a volé ce garçon pour susciter autant de haine ?
L’épicier saisi alors le sac du jeune voleur et l’ouvrit sous le nez du gardien
- Regardez ! Lui et ses acolytes ont dévalisés mon étale !
- Votre étale se compose uniquement des deux fruits que je vois au fond de ce sac ?
- Mais ... mais ... ce sont les deux autres qui en ont pris le plus ! rétorqua l'épicier surpris et gêné par la réponse du gardien.
- Mouais ...
Le gardien porta le main à sa ceinture et sorti 5 pièces d’argent de sa bourse qu’il remit à l’épicier.
- Voici qui devrait couvrir amplement le préjudice et je me charge de ce ... ver dit il avec un sourire moqueur en regardant l’enfant qui était toujours en train de se débattre.
L’épicier lança un regard étonné au gardien puis s’en retourna à ses affaires, satisfait de sa “vente”
- Toi mon garçon, il serait bon que tu te trouve un vrai travail, le vol ne t’apportera que des ennuis et je ne te donnerais pas de seconde chance si nos routes se croisent à nouveau dans de telles conditions.
Avant même que le jeune homme ne puisse réponse, la gardien lui glissa une dizaine de pièces d’argent dans la main.
- Voilà pour toi et tes amis, vous devriez tenir quelques jours avec ça, le temps pour vous de devenir honnête.
A ces mots, il lâcha l’enfant qui s'enfuît sans demander son reste, sans même dire merci ... il s’arrêta quelques mètres plus loin, se retourna, et regarda l’homme, comme pour se souvenir de son visage, puis disparu derrière les habitations.
Galwin et Bahaal, non loin, n’avait rien loupé de la scène. On pouvait voir une lueur d’admiration dans les des deux regards.
- Galwin ... j’veux être comme lui ... j’veux être gardien.
- Et tu fais quoi de la ferme de papa ? dit il avec un ton moqueur
Pour seul réponse, Bahaal lui décocha une petite claque derrière la tête, ce qui déclencha chez les deux frères une crise de fou rire. Ils s’en retournèrent à la ferme paternelle tout en rigolant et se bousculant mutuellement.

[à suivre ...]


Dernière édition par Bahaal le Ven 5 Déc 2008 - 8:28, édité 1 fois
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Bahaal
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MessageSujet: Re: [Bahaal]   [Bahaal] EmptyJeu 4 Déc 2008 - 22:30

L’homme se tenait debout, immobile, au centre du camp, hache et bouclier en main souillés par le sang de ses victimes. Tout autour de lui, le sol était jonché de cadavres et à ses pieds se trouvait le seul troll qu’il y avait ... décapité. Les dernières lueurs du jour, ajoutées à l’odeur du sang et de mort rendait l’atmosphère angoissante.

Il entendit le bruit de pas derrière lui ... un humain ou plutôt une humaine.

- Te sent-tu soulagé au moins ?
Pas de réponse.
- Non, bien sur que non
Il y eu un long silence, puis, l’homme finit par lâcher
- Que fais tu ici ?

...
Quatre heure plus tôt ...

Les deux orques en faction devant l’entrée principale du camp se chamaillaient, comme à leur habitude. Ils ne virent pas l’humain s’approcher, arc en main. Un premier sifflement se fît entendre, puis un second ... deux flèches. Les deux orques s’écroulèrent lourdement sur le sol ... plus jamais ils ne se chamailleraient.

L’homme pénétra dans le camp, la démarche lente et sure, armes à la ceinture. Les brouhahas du camp cessèrent, laissant place à un silence pesant. Les répugnantes créatures, visiblement surprises, donnaient l’impression d’avoir vu un fantôme, mais peut être était-ce le cas. Il se dirigea vers l’orque qui semblait être le chef et s’arrêta devant lui, juste à quelques pas, juste à portée, puis retira son casque ... des larmes coulaient le long des joues de l’humain.
A la vue du visage, l’orque sembla soulagé, pour si peu qu’il puisse connaître ce genre de sentiment, et compris immédiatement le motif de la venue de l’homme.

- Je reconnais cette armure grogna t’il avec un sourire révélateur.
L’humain ne dit mots.
- Tu veux savoir dans quelles souffrances il est ...
L’orque ne pu finir sa phrase, avant même de comprendre ce qu’il lui arriva, sa tête roula sur le sol. L’homme se retourna, face à l’ensemble du camp puis lâcha un cri de haine. Après la stupeur, les vils créatures de Sauron chargèrent.
Un gobelin arriva en premier sur le gardien, repoussé par un violent coup de bouclier armé de pointes. Puis il en arriva un deuxième, puis un troisième ... les gestes de l’homme étaient précis, sans failles et chaque coups de hache ou de bouclier portés étaient mortels, accompagnés de cris de rage, tranchant et perforant ces ombres du mal qui revenaient toujours en surnombre.
L’armure en mytril aidant, la lutte continua jusqu’au soleil couchant, puis, le silence.
Le sol se mit alors à trembler, des pas lourds, des grognements ... un troll. L’humain ne bougea pas, il le laissa s'approcher jusqu’à sentir le souffle fétide du monstre sur sa nuque. La massue du troll se leva vers le ciel mais jamais ne s'abattit sur le gardien, car, le dernier geste de haine de l’humain eu raison de lui et la tête du molosse roula sur le sol, comme pour clore le combat comme il avait commencé. Il restait un gobelin, sans doute celui qui était allé chercher la troll mais à la vue de ce dernier, il ne chercha pas à combattre mais plutôt à fuir ... une flèche eu raison de lui.
L’homme s'apprêta à ranger ses armes lorsqu’il détecta une présence ...

...

- C’est ta mère qui m’a envoyé, elle t’as vu partir avec l’armure de ton père et m’a demandé de veiller sur toi ... elle est très inquiète
- Comme tu peux le constater, je n’ai pas besoin d’ange gardien
- Bahaal .. tu aurais pu mourir
- Et alors ? Je n’ai pas peur de la mort
- As tu pensé à ta mère et à ton frère ? Ne crois tu pas que la perte du mari et du père est déjà de trop pour eux sans avoir à rajouter celle du fils et du frère ?
Le gardien replaça sa hache souillée de sang à la ceinture
- Tout est de ma faute, si j’avais écouté mon père, tout ceci ne serait jamais arrivé et il serait encore heureux avec ma mère à s’occuper de la ferme
- Tu fais erreur, grâce à toi il as pu revêtir à nouveau son armure de gardien, il a pu t’apprendre son savoir et ton devoir et il mort en défendant ces valeurs qui lui étaient chères et qui sont tiennes maintenant, il a donné sa vie pour les peuples libres.
- Regarde autour de toi ... regarde !!!
La colère de l’homme se faisait croissante
- Crois-tu qu’un gardien avec les valeurs qu’il doit représenter soit capable de faire ça !!! Je ne vaut pas mieux qu’eux !!!
La femme ne dit mot, préférant laisser l’homme faire exploser sa colère
- Sauron paiera tout ça, je serais son pire ennemi, le cauchemar de sa vie, l’aboutissement de son règne, le trou de sa tombe.
- Seul ? Et nous alors ? Tes amis, tout ceux qui ce sont battu à tes côtés, tu compte nous laisser tomber pour assouvir une vengeance personnelle vouée à l’échec ?
- Mon coeur de dragon ne trouvera le repos que lorsque j’aurai la tête de Sauron entre mes mains ou lorsqu’il aura cessé de battre.
- Bahaal ...
- Laisse moi maintenant veux-tu, j’ai besoin d’être seul !

L’homme ramassa le casque de son père puis quitta le camp comme il y était entré, laissant seule, derrière lui, l’humaine dont jamais il ne croisa le regard comme pour ne pas faillir à la promesse qu’il s’était faite.
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