Extrait du journal de Leatorel« Nympheas est une jeune elfe prometteuse. Après sept années d’apprentissage, elle sait reconnaître chaque plante de nos forêts et en connaît les utilisations possibles. Elaborer des potions simples est devenu facile pour elle. Mon cœur me dit qu’elle est prête à devenir mon apprentie, si elle le désire toujours. Après seulement vingt ans d’études et de méditations, elle connaîtra et maîtrisera une grande partie de mes secrets d’herboriste guérisseur …
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Extrait d’une conversation entre Nympheas et son père, Maeleas« Ma fille bien-aimée, es-tu sûre de ton choix ? Leatorel n’a proposé à aucun elfe d’être son apprenti depuis presque trois cent ans ! Et il t’a choisie, toi !
- Mon père, mon choix est fait. Mon cœur refuse de passer les vingt années qui viennent à étudier et méditer sans relâche ! Eole m’a demandé d’être sa compagne et c’est ce que je souhaite le plus au monde. La vie d’un elfe est longue, très longue, et j‘ai vécu si peu de choses encore ! J’ai tant à découvrir avant de m’isoler durant vingt années ! Leatorel sera toujours là d’ici une petite centaine d’années !
- Mon cœur se réjouit de ton bonheur, mais il pleure également de te voir perdre ce qui pourrait être une occasion unique de devenir un jour une grande guérisseuse. L’avenir semble fait de chaos … Qui sait ce qu’il adviendra ?
- Père .. Te souviens-tu du temps où tu espérais me voir aimer le bois autant que toi ? Et ou Mère rêvait de me voir chanter et jouer de la musique comme elle ?
- Je m’en souviens, ma fille …
- C’étaient vos rêves, pas les miens ! Le temps est venu de me laisser vivre mes propres rêves … »
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Chant funèbre, par Ealeria, mère de Nympheas« Ô Elfes de la belle Lothlorien, pleurons ensemble en ce jour malheureux
Où l’Arbre noir s’est penché au-dessus de Leatorel le valeureux
Son souffle fétide l’enveloppant d’une odeur mortelle
Le Vent noir l’emportant pour toujours sur ses ailes
Leatorel, nous te pleurons
Leatorel, nous te chantonsTu étais parti pour protéger Edhelion
Repoussant les nains de ton prodigieux bâton
En ce jour sombre tous ensemble nous te louons
Leatorel nous te pleurons
Leatorel nous te chantonsSur le retour la mort prit le visage de gobelins
Mais avant que leurs lames ne te privent de lendemain
Tu en as envoyé cinquante à terre de tes mains.
Leatorel nous te pleurons
Leatorel nous te chantons »